Vendredi 7 septembre 2018 : Une journée à Lodève
Sortie accompagnée par Yves GODARD et Robert WALD
Photographies : Robert Wald.
Yves GODARD raconte dans le bus qui nous conduit à Lodève l'histoire de Paul DARDE...
Paul Dardé
Exposition temporaire
Entre mythes et représentations, l’exposition Faune fais-moi peur ! évoque les différentes facettes de cet être mystérieux : hybride, espiègle, érotique… En faisant dialoguer des œuvres d’époques et de techniques différentes, l’exposition montre à quel point le sujet a toujours fasciné et inspiré les artistes.
Riche de 170 œuvres – peintures, sculptures, dessins, estampes et céramiques – datant du Ve siècle avant J.-C. au XXe siècle, l’exposition que nous avons vue est rythmée par les représentations facétieuses, tendres ou enfantines du faune que réalise Picasso, à partir de son séjour à Antibes en 1946
Accueil de notre groupe
Le matin : visite de l'exposition près du grand faune de Dardé...
Le déjeuner
Après le déjeuner : un coup d'oeil à la Halle Dardé...
Les anciennes halles de la ville, si représentatives de l'architecture du début du siècle, abritent depuis 1997 une oeuvre majeure du célèbre sculpteur. Il s'agit d'une cheminée monumentale qu'il réalisa pour l'exposition des arts décoratifs de 1925. Masse de 4 m de haut et cinq de large, blanche comme les 40 tonnes de pierre de Lens qui ont servi à sa réalisation, les personnages qui l'habitent l'adoucissent. Ils figurent les origines de l'humanité et une grand-mère racontant les contes de Perrault à ses petits enfants. Un rideau ouvragé en cuivre rouge et une plaque d'âtre en pierre de Volvic achèvent le monument.
L'après midi : Traces du vivant et empreintes de l'homme
Après avoir traversé la vertigineuse salle du temps, nous découvrons les animaux et plantes disparus qui ont peuplé notre territoire.
Il est ainsi possible de suivre le fil des allées et venues de la mer, le mouvement des continents, les changements climatiques, l’activité des volcans.
Chaque salle nous a plongé dans une période géologique – Carbonifère, Permien, Trias, Jurassique, Miocène… – avec ses paysages, ses animaux et ses plantes.
Des multimédias permettent de comprendre la formation des continents, l’évolution des espèces ou encore le travail des chercheurs.
Mémoires de pierres
Après avoir connu une gloire fulgurante à Paris et outre-Atlantique, en 1920, Paul Dardé (1888-1963) décide de revenir dans sa région natale pour y réaliser son rêve de décentralisation artistique. Il n'aura alors de cesse de se battre pour construire une œuvre libre et personnelle, au prix d'une grande précarité matérielle. Représentant d'une période passionnante de l'Histoire de l'Art, charnière dans l'évolution de la sculpture, Paul Dardé produit principalement ses œuvres entre les deux guerres mondiales, dans un style figuratif classique.
Le monument aux morts de Dardé
Le monument est constitué d'un groupe de quatre femmes et deux enfants devant un gisant, symbolisant la douleur après la perte d'un père lors de la Première Guerre mondiale qui se déroula de 1914 à 1918.
Le sculpteur a inséré sa composition dans un jardin public, ancien parc des évêques de Lodève à proximité de l'ancien palais épiscopal et de la cathédrale toujours présente. Son environnement végétal constitué des marronniers du jardin incite au recueillement.