RETOUR MENU

Terre du célèbre marbre rouge, capitale mondiale du marbre incarnat, ce marbre orne Versailles, le Grand Trianon, l'Opéra de Paris, Saint-Pierre de Rome, la grande mosquée de Cordoue... Il vient d'être choisi par le prince multimilliardaire d'Arabie-Saoudite Al-Whalid Ben Talal pour l'intérieure de la future « Kingdom Tower », qui sera la tour la plus haute du monde ! De la carrière de la Cabrerisse, de Cervelas, de la Bouriette, à la célèbre carrière du Roy, ce marbre a eu une destinée hors du commun. Du rouge turquin à l’incarnat rouge et blanc, en passant par le griotte, le vert moulin et le gris ces teintes sont associées au blanc de Carrare. Quant à la carrière de Villerambert, c'est la seule qui reste en fonction et c'est la seule qui se visite ! C'est une des trois employés qui nous guide.

L'abbaye bénédictine de style roman construite au XIIIe siècle,  est classée monument historique depuis 1948.

L'abbaye a été érigée en l'an 780 de notre ère par l'abbé Anian, ami de Benoît d'Aniane fondateur de la règle bénédictine, sur un ancien domaine agricole Gallo-Romain dénommé Villa Bufintis. Construite dans le style roman occitan, elle comporte deux clochers, ce qui en fait sa spécificité dans la région.

Dès 982, il est mentionné la présence de reliques des saints de Caunes (Armand, Luce, Alexandre et Audalde); l'abbaye devient rapidement un lieu de procession où l'on vient y faire de offrandes et y célébrer le culte des martyrs : ces derniers figurent de façon naïve sur une tapisserie.

En sous-sol, nous découvrons une crypte recelant les vestiges de la première église Carolingienne du VIIIème siècle.

L'abbé Jean d'Alibert, originaire de Caunes, entreprend au XVIIe siècle de transformer l'abbaye, il repense l'architecture des lieux et reconstruit une partie des bâtiments en y créant un logis.

Malheureusement, une grande partie de l'édifice roman initial a été transformée. On peut toujours y voir les clochers, et aussi le porche de l'église abbatiale, qui date du XIIIe siècle, ainsi que les absides du XIIIe siècle. Le cloître roman a malheureusement été détruit et remplacé par des galeries sans rapport avec le style d'origine.

Cette église a une particularité que l'on ne retrouve nulle part ailleurs : c’est une rotonde construite sur un plan heptagonal centré et régulier. Classée au Monuments Historiques à la fin du 19ème siècle à l'initiative de Prosper Mérimée et datée de la fin du 12ème siècle, l'église Sainte Marie possède un plan intérieur tout à fait original à base du chiffre 7 que l'on retrouve en permanence.

Le clocher heptagonal surplombe la coupole centrale. Il est formé d'une tour massive à 2 étages : le premier est percé en baies romanes simples ou géminées, le second, beaucoup plus bas, de petites baies gothiques. Il est d'une construction différente du reste et semble avoir subi des remaniements assez importants.

La coupole centrale est à 7 pans. Le sanctuaire est délimité par 4 piliers et 3 colonnes.

Le porche de l'église, fortement remanié, se trouvait primitivement dans la chapelle de l'orgue.

Des travaux sont envisagés afin de retrouver l'entrée d'origine et de déplacer l'orgue pour qu'il sonne mieux.

HAUT DE PAGE