Dès le 16ème siècle, la réforme protestante gagne un grand nombre de fidèles à Montpellier.
Après plusieurs années de guerre entre catholiques et protestants
une conciliation intervient en 1598 avec la signature de l’Edit de Nantes. Montpellier devient alors une place
majeure du culte protestant. Paix civile et tolérance vont
régner dans le Royaume de France pendant quelques années.
A la mort Henri IV, son fils, Louis XIII, veut imposer un catholicisme d'État à tous ses
sujets. Il entend mettre fin aux privilèges politiques et militaires dont bénéficient les
protestants depuis l’Edit de Nantes et de 1620 à
1628, le roi va combattre les protestants.
Le 31 août 1622, Louis XIII et ses armées assiègent Montpellier.
Après presque deux mois de siège, la ville se soumet
le 19 octobre 1622. Le lendemain, le roi entre dans Montpellier et reçoit les clés de la cité.
Louis XIII quitte
Montpellier en laissant deux régiments chargés de la démolition des murailles édifiées pour le siège. Il promet qu’il n’y aura
aucune citadelle bâtie. Mais le gouverneur Jacques de Valençay prétextant les désagréments causés par les nombreux soldats logés en ville, obtient la
permission d'édifier une citadelle.
Les travaux le la Citadelle Royale, symbole
de la soumission militaire de Montpellier, commencent en 1624, et s’achèvent en 1627.
Placée sur une éminence, la colline de l’ancien bourg de Montpellieret, elle contrôle la ville plus qu’elle ne la protège.
La signature de l’édit de la Paix d’Alès, le 28 juin
1629, dernière place forte des huguenots à s'être rendue au roi, mettra fin aux conflits. Cet
édit laisse la
liberté de conscience aux protestants, mais leur abroge toute autorité militaire et politique. Leurs places fortes sont détruites, leurs assemblées
sont définitivement interdites.
L'espace situé devant la Citadelle est utilisé par l’armée, comme lieu d’entraînement et d’exécution. L’échafaud qui s'y dresse a vu l’exécution de 35 pasteurs et
prédicants protestants, entre 1690 et 1754.
Un siècle après la construction de la Citadelle, l'esplanade est aménagée en promenade, malgré les nombreuses tensions entre la Ville et les militaires.
Rendue à la vie civile, l'Esplanade devient un lieu de commerce, de rencontres et de divertissements. Elle est aussi utilisée de façon officielle dans le cadre de festivités commémoratives et nationales. Elle va
recevoir les Foires et les grandes expositions internationales ou nationales.
Durant la période de domination coloniale, des expositions d’êtres humains vont être proposées au grand public.
Sur l’Esplanade, vont être reconstitués, en 1899 un village de Sénégalais,et en 1911,
un village d’Inuits.
En venant de la place de la comédie nous apercevons les premiers murs de l'enceinte...
Nous pénétrons par une petite porte située allée de Montmorency.
Quelques uns des participants...
Vue sur la bibliothèque des étudiants du lycée Joffre sur l'esplanade à l'entrée du lycée.
Des stèles avec les articles des droits de l'homme gravés sur du marbre, malheureusement très peu lisibles...
Représentation de la citadelle et de son regard sur la ville.
Portrait du Maréchal Joffre.
Nous terminons la visite par le chapelle de la miséricorde ou se trouve le portrait de la mère du 1er architecte Pierre de Condy d'argencourt en 1621
La visite de la Citadelle a beaucoup intéressé nos 26 participants.
Nous avons particulièrement apprécié notre guide, Madame Sylvie GRADELIER.