EN PASSANT PAR LA LORRAINE.... LA BOURGOGNE DU SUD
Du mercredi 17 juillet 2013 au dimanche 21 juillet 2013
VOYAGE CONDUIT PAR YVES GODARD ET ROBERT WALD
Photos : avec l'aimable participation de Gloria et Jean-Pierre HUET
Premier Jour : mercredi 17 juillet 2013
De Beaune à Dijon : les grands crus de Bourgogne...
Après un départ à l’heure et l’arrêt traditionnel pour le petit-déjeuner, Yves, documents à l’appui, nous raconte longuement l’histoire du duché de Bourgogne, insistant sur la période faste de 1363 à 1404 durant laquelle le duché fût dirigé par des Capétiens-Valois qui ont laissé tant de magnifiques vestiges à Dijon et dont l’épopée s’est terminée brusquement par la fin tragique du Téméraire. Après une visite rapide au « Musée du Vin » hébergé à Beaune dans le château des ducs de Bourgogne où nous avons juste le temps d’apprendre le fonctionnement des gigantesques pressoirs de la région, nous nous rendons dans cette merveille patrimoniale que sont les Hospices de Beaune. Ce sera ensuite la visite du château de Clos Vougeot où la jeune guide au sourire indéfinissable ne nous laisse rien ignorer du château et des chevaliers de taste-vin à la fière devise « Jamais en vain, toujours en vin ». Les magasins ferment leurs rideaux et Robert et Yves ont juste le temps d’acheter quelques bouteilles prestigieuses de « Nuit Saint-Georges » 1er cru. C’est par la route des grands crus, justement, au milieu d’un océan de vignes qui couvrent coteaux et vallées, traversant des villages aux noms prestigieux : Meursault, Pommard, Nuits St Georges, Gevrey-Chambertin etc., que nous gagnons Dijon où nous nous installons à l’hôtel Ibis-Central au cœur du centre historique. Diner en commun avec dégustation de nos bonnes bouteilles en compagnie, malheureusement, d’un triste coq au vin. La balade nocturne qui suivra sera belle sous les éclairages étonnamment doux de la ville.
Deuxième jour : jeudi 18 juillet 2013
La capitale des Ducs de Bourgogne
Nous commençons la journée par la visite de Dijon, capitale des puissants ducs de Bourgogne qui ont laissé en héritage de magnifiques monuments : Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne, tour Philippe le Bon, quartier Notre-Dame, églises Notre Dame ; En compagnie de notre guide, nous flânons dans les rues au charme médiéval : rue des Forges, rue de la Verrerie etc. A tour de rôle nous caressons la chouette porte-bonheur, emblème de la ville. Ce sera ensuite la visite du Musée des Beaux-arts, riche de collections prestigieuses. La donation Granville ne laissa personne indifférent en raison, entre autres, des œuvres magnifiques de Nicolas de Staël et de Maria-Helena Vieira Da Silva. Nous disposons alors d’une heure de temps libre pour poursuivre, seuls, la visite de la vieille ville ou simplement faire une pause et trouver un restaurant pour partager un repas entre amis. C’est à 15h 15 précises que nous nous sommes retrouvés au parking du bus de l’Hôtel Ibis pour entamer le long trajet de 275 km qui nous conduira à Metz. Yves nous raconte alors l’incroyable ascension de Charles Quint, son rêve de reconstituer, sous son égide, l’empire de Charlemagne, les tensions et la guerre avec François 1er puis Henri II. Il insiste sur l’importance exceptionnelle du siège de Metz en 1552 qui s’est traduit par des pertes effroyables chez les assaillants, la fin du rêve de Charles Quint et la prise de possession par les français des 3 évêchés : Metz, Toul et Verdun, préfigurant l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine en 1648 par le traité de Westphalie aux lourdes conséquences pour des siècles.
Après l’installation à Hôtel Ibis-Centre-Cathédrale dans l’île du Petit Saulcier, suivi d’un repas dans la salle de restaurant de l’hôtel qui domine la Moselle, nous sommes allés faire une balade à l’itinéraire imprévu, bien loin de « Metz, cœur de lumière » qui était notre destination initiale. Qu’il nous soit pardonné l’oubli de la boussole !
Troisième jour : vendredi 19 juillet 2013
Le centre historique de Metz
C’est par une balade bucolique, à l’ombre des saules pleureurs, sur les berges de la Moselle, que débuta la visite de Metz qui nous conduisit place de la Comédie devant le très bel opéra à l’architecture typiquement XVIIIe réalisé quelques années avant celui de Montpellier. Puis une guide, passionnante, à la culture gargantuesque, nous fit visiter l’imposante et harmonieuse cathédrale St-Etienne aux verrières exceptionnelles et le quartier historique jusqu’à la Place Saint-Louis. Nous avons eu quelques regrets de ne pas voir la Maison aux têtes et surtout la maison de notre cher Rabelais. C’est au « Métisse » que Robert nous invite à prendre quelque repos et nous désaltérer. Yves nous fait alors visiter le Quartier de la citadelle, son esplanade, la Chapelle des templiers et Saint-Pierre aux nonnains, le plus ancien édifice de Lorraine à l’histoire étonnante, qu’Yves nous raconte longuement à travers l’histoire architecturale du bâtiment.
C’est en car que nous rejoindrons le centre Pompidou-Metz à l’architecture audacieuse où nous déjeunerons au Restaurant « La Voile Blanche ». Le repas fût excellent dans un cadre superbe et il fût beaucoup question d’une certaine Marie.
Après la visite guidée du Centre Pompidou-Metz, l’un des buts de notre voyage, et une pause méritée, nous terminerons la journée par la visite de l’église St-Maximin illuminée par les vitraux de Cocteau qui ne laisseront personne indifférent et par un bref coup d’œil à la Porte des allemands. Ce soir là le repas fut libre.
Quatrième jour : samedi 20 juillet
Metz impériale. Aperçu de l'art nouveau à Nancy
Ce jour là, les bagages chargés, Guy nous a conduit près de la tour Camoufle où notre guide, toujours aussi exceptionnelle, nous
attendait pour la visite de l’opulent quartier impérial naît durant l’annexion de la Lorraine de 1870 à 1918. C’est à partir de l’avenue Foch et ses
villas imposantes aux styles variés, que nous nous sommes rendus à l’immense gare dont la vocation était prioritairement militaire et qui de façon étonnante est très belle et très finement
décorée.
Il était alors temps de quitter Metz pour nous rendre à Nancy à une heure de route. Dans le car, Robert nous conte l’histoire mouvementée de Stanislas Leszczynski, roi éphémère de Pologne, beau-père de Louis XV, duc de Lorraine et de Bar à qui l’on doit de somptueux aménagements de la ville. Après la visite du musée de l’École de Nancy foisonnant d’objets Art nouveau, le car nous a conduits à proximité de la place Stanislas magnifiquement rénovée. Repas libre dans l’un des multiples restaurants autour de la place. Ce sera alors la route du retour vers Dijon, l’installation à l’hôtel Ibis Central. Quartier libre jusqu’à l’heure du repas pris en commun au restaurant « Central ». Les remarques de Robert au chef ont été prises en compte et le repas est cette fois satisfaisant.
Cinquième jour : dimanche 21 juillet 2013
L'extraordianaire abbaye Saint Philibert de Tournus
Sur la route du retour, comment ne pas faire halte à Tournus pour admirer, les superlatifs manquent, l’exceptionnelle abbaye romane St Philibert à l’architecture unique. Yves, tombé amoureux de ces vieilles pierres, nous fait partager ses émotions au cours d’une longue visite. Apéritif à l’ombre de l’abbaye puis repas libre sur une aire d’autoroute. La circulation est très fluide et c’est un peu plus tôt que prévu que nous arrivons à Montpellier. Comme d’habitude la conduite de Guy a été parfaite et sa serviabilité et sa compétence nous ont évité beaucoup de perte de temps et de fatigue.
Arrivée à Montpellier vers 17h