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Après un long exposé d’Yves sur le thème de Jacques Cœur et son temps et la difficile mais irrésistible montée en puissance de Charles VII, nous arrivons à Bourges où nous attend Thérèse, une guide conférencière que nous n’oublierons certainement pas, personnage haut en couleur, aux connaissances encyclopédiques, à la faconde intarissable qui nous commente le magnifique palais gothique construit par Jacques Cœur.

Toujours avec Thérèse, nous visitons l’incontournable cathédrale Saint-Etienne de Bourges si caractéristique avec  sa façade à cinq portes, l’absence de clocher, ses vitraux d’origine et nous avons droit à une lecture magistrale des tympans et  de petits bas-reliefs qui racontent maints passages de la bible bien oubliés aujourd’hui.

Nous nous rendons ensuite à l’hôtel des échevins transformé en musée Estève, peintre important mais discret de la seconde Ecole de Paris. Pour beaucoup d’entre nous ce sont les œuvres de la dernière période, non figuratives, magnifiques de couleurs, de transparence et de formes qui nous font vibrer.

Après le repas chez Pablo, c’est le château de Chenonceau (sans x) qui nous attend. Merveilleux château des dames avec son pont sur le Cher surmonté de deux immenses galeries dues à Diane de Poitiers à qui l’on doit également un superbe jardin. Catherine de Médicis y a longuement séjourné.

C’est  à l’hôtel Bellevue d’Amboise que nous déposons nos valises pour trois nuits,  hôtel où nous serons hébergés en demi-pension.

Ce sont deux châteaux royaux qui sont au programme ce jour là. L’immense Chambord, la concrétisation d’un rêve de grandeur de François 1^er, avec  son célèbre escalier à double révolution et ses parties hautes, couvertes de pilastre, de cheminées décorées, de clochetons, de lanterneaux etc.

Après le repas pris à Vineuil à « La Table Gourmande » où nous avons été accueillis avec beaucoup de gentillesse, c’est le château de  Blois qui nous ouvre ses portes et c’est rien moins, Thélème oblige, que Charles VIII et Anne de Bretagne qui nous font les honneurs des lieux. L’ensemble évoque par sa diversité de styles, le destin de 7 rois et de 10 reines de France. L’escalier à loggias attire tous les regards. En attendant l’heure de la visite, il y eut un temps poétique au cours duquel Ronsard eut la part belle.

 Le château de Villandry est le dernier château renaissance construit en Val de Loire, il a été fortement remanié de façon à en faire un lieu de séjour confortable. Ce sont les différents jardins qui entourent le château qui ont fait la renommée de Villandry, malheureusement, en raison de la pluie, nous n’avons pu les admirer que depuis le haut de la tour, parapluie à la main, ou à travers les fenêtres.

Retour à Amboise pour la visite du Clos Lucé, demeure mise à la disposition de Léonard de Vinci par François 1^er. En raison de la pluie battante, les visiteurs extrêmement nombreux en raison de l’anniversaire des cinq cents ans de la mort de Léonard ne purent se répartir entre parc et demeure et ce fut dans une cohue indescriptible que la visite commentée par Mathurine, la servante de Léonard  eu lieu. Guy fut confronté aux mêmes difficultés pour garer son car.

Puis, toujours sous la pluie nous sommes montés au château d’Amboise, un haut lieu de notre histoire qui a vu le début des guerres de religion avec la conjuration d’Amboise cruellement réprimée. La chapelle gothique, isolée dans la basse-cour s’est révélée pleine de charme.

Départ d’Amboise pour Azay-le Rideau. Quelques instants d’attente, avant l’ouverture des grilles, dans le jardin des secrets puis approche du château par les jardins et les dépendances. C’est l’un des plus beaux châteaux visités, le mobilier est en parfaite adéquation avec les lieux. L’exposition temporaire d’automates nous fait passer un moment agréable. Les aménagements du XIXe siècle avec la création du miroir d’eau ont contribués à fortement embellir le domaine.

Arrêt à Chinon au restaurant « L’Echo de Rabelais » face aux ruines du château de Chinon où, selon la légende, Jeanne d’Arc aurait reconnu son « gentil Dauphin ».

Départ pour « La Devinière » à Seuilly qui héberge le musée Rabelais.  

Ce fut ensuite le long trajet vers Limoges, l’installation dans l’hôtel Mercure puis le départ vers le restaurant tout proche « La Vache au plafond » et ce fut la longue, longue, très longue attente de l’entrecôte limousine, au demeurant fort goûteuse et tendre !

Encore de la pluie ! Yves commente, parapluie à la main, la visite de  l’étonnante gare des Bénédictins, véritable phare dans la ville de Limoges avec son campanile de 57 m de hauteur et son immense hall.

Guy nous conduit alors à l’entrée des établissements Bernardaud pour une passionnante visite consacrée aux techniques de fabrication des pièces de porcelaine et de la salle d’exposition.

C’est alors le départ de retour à Montpellier avec le repas dans ce superbe restaurant de Brive : « La Toupine ».

La circulation est dense à partir de Toulouse et c’est avec un peu de retard que nous arrivons à Montpellier plus riches de sensations et de connaissances qu’à notre départ.